Pour les plus courageux, un peu de lecture sans les images, mais vous avez le temps, non ?
Echange d'alexandrins
Avec le déconfinement du 11 mai, on reçoit beaucoup moins de dessins, de vidéos de textes... Déjà des regrets.
La NSA a pu néanmoins capter cet échange impromptu sur Whatsapp le 14 mai entre le Dr Remi Chlore et son con-frère Dr Clorure (eh oui sans H... c'est surprenant), ce qui prouve qu'en temps de crise la rigolothérapie et la méditothérapie savent unir leurs forces...
Et que l'expertise en médecine douce n'exclut pas le style !
(Le démarrage :)
- Là je suis en bus pour la première fois depuis deux mois, quel bonheur !
- Je n'ai pris aucun bus, aucun métro ni tram,
Le dernier le 10 mars, mais ce n'est pas un drame.
(ce sont des alexandrins avec rimes riches)
(Et là c'est parti pour une heure de créativité :)
- Pourtant ça fait du bien, même derrière un masque !
Je n'ai pas l'impression de commettre des frasques.
- Séparés, confinés, nous écrivons ensemble,
Si ce n'est un poème, du moins ça y ressemble.
- Il faudrait maintenant que les jeunes s'y mettent !
C'est un peu fatigant, je crains le mal de tête.
- Leur langage S.M.S. est trop peu raffiné,
S'ils font tous comme nous partie des confinés.
Ce coronavirus, on en fait une histoire,
Il ne faut surtout pas avoir des idées noires.
- Cette conversation est un morceau de choix,
Je la mets sur mon site, c'est trop marrant ma foi.
- C'est sûr que ça mérite d'être à tous publié,
A ceux qui comme nous vivent trop repliés !
Les stances du marquis, source mail, quel style !
Les stances du Marquis.
(A la manière de Pierre Corneille. C’est ma façon de dire que les longs discours filandreux du Marquis de Morveux d’Enarque me font ...bailler ...aux corneilles.)
(Le décor : Le jeune Marquis Emmanuel de Morveux d’Enarque, de fort méchante humeur, arpente les couloirs du palais de l’Elysée, suivi par le chien Némo qui lui renifle l’arrière-train...).
Ô rage ! Ô désespoir ! Ô fichue pandémie!
Que faut-il inventer pour calmer le pays ?
On se moque de moi quand je joue les guerriers,
Plus personne ne croit mes discours enflammés.
Ces poses théâtrales que mes ministres admirent,
Cet art du compromis, ce talent à mentir,
Qui me valent partout l’estime des médias,
N’ont aucune portée sur un peuple aux abois.
Dire que dans ce palais me voilà confiné,
Avec mon chien Némo et ma vieille mousmée.
Je ne supporte plus cette antique blondasse,
Que le poids des années a rendu bien fadasse.
Certes je lui sais gré de m’avoir déniaisé,
Et appris, au théâtre, les belles envolées,
Mais est-ce une raison pour partager mon lit
Avec ce vieux tableau qui ressemble à « E.T. » ?
Le haut rang que j’occupe et que beaucoup m’envient,
Devait me préserver de bien des avanies.
Je me rêvais heureux, épanoui, adulé :
Une vie de nabab - grand bourgeois ou banquier -
Or, depuis trois ans, tout va de mal en pis,
Le pays me déteste, Je suis un incompris.
Et j’en ai plus qu’assez d’être entouré de vieux.
Il ne fait aucun doute que je mérite mieux,
Que la mère Pénicaud, ou pire, Belloubet,
Sinistre ramassis de vieilles boucanées.
Or donc, je n’en puis plus, ça ne peut plus durer,
Il me faut derechef un autre os à ronger.
Je m’en vais sur le champ écrire un baratin,
Avec des trémolos, comme il plaît aux crétins.
Les gueux n’en peuvent plus de se voir confinés,
Je vais donc leur faire croire qu’ils seront libres en mai.
Et dès le lendemain Philippe et Castaner,
Se feront un devoir d’affirmer le contraire.
En « maître des horloges », j’ai ici tous les droits,
Et y compris celui de dire... n’importe quoi.
Sans trop de convictions, changeant au gré du vent,
Je reste le champion du « Et en même temps ».
Je serais bien stupide de gouverner en sage :
Je vais encore gagner cinq points dans les sondages.
Pour un peu ce virus deviendra le garant
De ma réélection dans à peine deux ans ?
( Il sort en ondulant des hanches, tel un mariolet de cour, pour aller sur le champ téléphoner à Angela Merkel et lui proposer Dieu sait quel accord, qu’elle refusera comme d’habitude .
Le chien Némo en profite pour pisser sur la moquette...
Ce qui prouve qu’il y en a au moins un des deux qui sait ce qu’il fait dans ce palais. )
Fable "revisitée"
J'ai commencé ce site avec "Le loup et l'agneau", voici qu'on envoie "La cigale et la fourmi" !
La France, ayant chanté toutes ces années
Se trouva fort dépourvue quand le coronavirus fut venu
Pas un seul masque, test, ou respirateur
Elle alla crier Famine chez la Chine sa voisine
La priant de lui vendre quelques masques pour se sauver
Jusqu'à la prochaine épidémie je vous paierai, lui dit-elle
Avant les vacances, foi de bobos, intérêt et principal
La Chine est très vendeuse, c’est là son principal atout
Que faisiez-vous au temps chaud
Dit-elle à cette emprunteuse
Nuit et jour à tout-venant je chantais, je dansais, je me promenais
Je fabriquais des feux d’artifice, des paquebots pour me promener
Des stades, des salles de concerts, des médiathèques, des stations de ski des émissions de télé pour m’amuser
Je payais des sportifs, des artistes et des politiques à volonté
Oubliant infirmières et personnels de santé
Que dois-je faire ? Continuer ?
Ah vous chantiez, j’en suis fort aise
Et bien ! Confinez-vous maintenant.
Confinement bidon... en 1687 ?
Il y a tout juste 333 ans, chef d'oeuvre épistolaire... aristocratique,
Madame de Sévigné écrivait à sa fille Madame de Grignan :
(NDLR : j'ai trouvé ça intéressant et l'ai recopié, mais vous pourrez vérifier que Mazarin est mort en 1661, et le traiteur Vatel en 1671.
Le Menteur a été écrit par Corneille dès 1644, et Corneille est mort en 1684.
il ne faut pas croire tout ce qu'on lit sur Internet ! Mais si non e vero, e bene trovato)
Jeudi, le 30ème d'avril de 1687
Surtout, ma chère enfant, ne venez point à Paris !
Plus personne ne sort de peur de voir ce fléau s’abattre sur nous, il se propage comme un feu de bois sec. Le roi et Mazarin nous confinent tous dans nos appartements.
Monsieur Vatel, qui reçoit ses charges de marée, pourvoit à nos repas qu'il nous fait livrer,
Cela m’attriste, je me réjouissais d’aller assister aux prochaines représentations d’une comédie de Monsieur Corneille "Le Menteur", dont on dit le plus grand bien.
Nous nous ennuyons un peu et je ne peux plus vous narrer les dernières intrigues à la Cour, ni les dernières tenues à la mode.
Heureusement, je vois discrètement ma chère amie, Marie-Madeleine de Lafayette, nous nous régalons avec les Fables de Monsieur de La Fontaine, dont celle, très à propos, « Les animaux malades de la peste » ! « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ».
Je vous envoie deux drôles de masques ; c’est la grand'mode. tout le monde en porte à Versailles. C’est un joli air de propreté, qui empêche de se contaminer,
Je vous embrasse, ma bonne, ainsi que Pauline.
Un classique, mais toujours d'actualité
Objet: Petit rappel sur les règles de base du management tout en vous amusant c’est "la méthode des cas" :
Nous pouvons profiter de ces moments où tout est chaotique pour se remettre en tête 4 leçons de base du management :
- Communication
- Procédures
- Hiérarchie
- Gestion des affaires
1°) Communication :
Un homme entre dans la douche au moment précis où sa femme en sort, lorsque la sonnerie retentit à la porte de leur maison.
La femme s'enroule dans une serviette de toilette, descend les escaliers en courant et va ouvrir la porte d'entrée.
C'est Laurent, le voisin de palier. Avant qu'elle n'ait pu dire un mot, il lui lance :
"Je te donne 500 € immédiatement si tu laisses tomber ta serviette".
Elle réfléchit à toute vitesse et décide de laisser choir la serviette.
Il l'admire un bon moment, puis lui tend un billet de 500 €.
Un peu étonnée, mais contente de la petite fortune qu'elle vient de se faire en un clin d'oeil, elle remonte dans la salle de bain.
Son mari, encore sous la douche, lui demande :
"C'était qui ?"
"C'était Laurent "
"Super, il t'a rendu les 500 € qu'il me devait ?"
Morale n°1 :
Si vous travaillez en équipe, partagez rapidement les informations concernant les dossiers communs, vous éviterez ainsi bien des malentendus désagréables.
2°) Procédures :
Au volant de la 2 CV, un prêtre raccompagne une nonne au couvent.
Le prêtre ne peut s'empêcher de regarder ses superbes jambes croisées.
Il pose subitement la main droite sur la cuisse de la nonne.
Elle le regarde et lui dit :"Mon père, vous souvenez-vous du Psaume 129 ?"
Penaud, le prêtre : "Psaume 129 ?"
Il rougit une fois de plus et retire sa main, balbutiant une excuse.
Les voilà arrivés au couvent.
La nonne descend de la voiture sans dire un mot.
Le prêtre pris de remords pour son geste déplacé se précipite sur la Bible, à la recherche du Psaume 129.
Psaume 129: "Allez de l'avant, cherchez toujours plus haut, vous trouverez la gloire"
Morale n°2 :
Au travail, une bonne connaissance des procédures est recommandée pour atteindre les objectifs ...
3°) Hiérarchie :
Un commercial, une secrétaire et un DRH sortent du bureau à midi et marchent vers un petit restaurant lorsqu'ils trouvent, sur un banc, une vieille lampe à huile.
Ils la frottent et un génie s'en échappe.
"D'habitude, j'accorde trois souhaits, mais comme vous êtes trois, vous n'en aurez qu'un chacun".
La secrétaire bouscule les deux autres en gesticulant : " A moi, à moi ! Je veux être sur une plage des Bahamas, en vacances perpétuelles, sans aucun des soucis qui pourraient empêcher de profiter de la vie"
Et pouf, elle disparaît.
Le commercial s'avance à son tour : "A moi, à moi ! Je veux siroter une pina Colada sur une plage de Tahiti avec la femme de mes rêves !"
Et pouf, il disparaît.
"C'est à toi" dit le génie en regardant le directeur du personnel.
"Je veux que ces deux cons soient de retour au bureau après la pause déjeuner...."
Morale n°3 :
En règle générale, laissez toujours les chefs s'exprimer en premier.
4°) Gestion des affaires :
A la ferme, le cheval est malade.
Le vétérinaire dit au paysan :" Je lui injecte un remède, si dans trois jours il n'est pas remis, il faudra l'abattre."
Le cochon qui a tout entendu, dit au cheval : "Lève toi !"
Mais le cheval est trop fatigué.
Le deuxième jour le cochon dit : "Lève toi vite !"
Le cheval est toujours aussi fatigué.
Le troisième jour le cochon dit : "Lève toi sinon ils vont t'abattre !"
Alors dans un dernier effort, le cheval se lève.
Heureux, le paysan dit : "Faut fêter ça : on tue le cochon !"
Morale n°4 :
Il faut toujours s'occuper de ses affaires
et surtout ... fermer sa gueule !
Quelques pensées profondes
Et nos grands penseurs se lâchent...
Quand tu te sens en situation d'échec, souviens-toi que le grand chêne, lui aussi, a été un gland !
Il n'y a pas que les aigles qui atteignent les sommets, les escargots aussi, mais ils en bavent !
Pourquoi se la péter avec nos fringues, alors que nos meilleurs moments, on les passe à poil.
Tant que mon patron fera semblant de bien me payer, je ferai semblant de bien travailler.
Le lundi, je suis comme Robinson Crusoé : j'attends Vendredi.
La banque est un endroit où on vous prête de l'argent si vous arrivez à prouver que vous n'en avez pas besoin.
Si le travail c'est la santé, donnez donc le mien à quelqu'un de malade.
Les personnes avec une addiction à l'alcool sont des alcooliques. Moi j'ai une addiction au Fanta, je suis donc fantastique !
La différence entre un homme et un enfant, c'est qu'un enfant, on peut le laisser tout seul avec la baby-sitter.
Les conneries c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer.
Si vous aviez le choix entre la fortune de Bettencourt et la paix dans le monde, de quelle couleur serait votre Ferrari ?
Dur de faire confiance à l'être humain, même les aveugles préfèrent se faire guider par des chiens.
Dans la vie ce qui est grave, ce n'est pas tellement d'être con. C'est de le rester.
Vous savez quelle différence il y a entre un con et un voleur ? Un voleur de temps en temps ça se repose.
Faut pas parler aux cons, ça les instruit.
La Justice c'est comme la Sainte Vierge : si on ne la voit pas de temps en temps, le doute s'installe.
Conduire dans Paris, c'est surtout une question de vocabulaire.
... et, leur préférée :
Il n'a pas inventé la poudre, mais il ne devait pas être loin quand ça a pété !
Poème d'un "senior" 97 ans... respect !
PRINTEMPS 2020 Fidèle à son destin la Terre poursuit sa ronde Un calme impressionnant règne dans les cités, La loi de la nature n’obéit à personne, L’hiver a été doux, les pelouses sont vertes, Dans ce contexte triste la beauté du printemps Le soleil resplendit, les jours ont allongé ! Les oiseaux insouciants continuent de chanter On évite les contacts, on ne s’embrasse plus, Hommage soit rendu aux médecins et consorts André PLANCHOT, 97 ans
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Cons... en tous genres
"Autrefois, les gens qui restaient chez eux sans parler à personne étaient qualifiés de cons finis. Aujourd’hui ils sont simplement cons finés.
La nouvelle nous est parvenue par des cons sidérants s’adressant à des cons citoyens.
Maintenant, quand nous sortons pour nous aérer, nous voyons souvent des cons tondant et de magnifiques potagers par des cons binés, et tous ces cons pétant s’occupent de leur con post.
Nous nous sentons tous cons cernés, on se demande con fait-y ? Cela commence à nous mettre la con pression et nous entendons de nombreux cons potes se con plaire dans la con plainte.
Faute de mieux nous nous tournons vers l’Eglise et nous nous y rendons avec notre con cierge pour demander à con jurer ce fléau en ce lieu con sacré. On nous dit que pour ne pas être cons damnés, nous devions pour pénitence tous être cons fessés.
Pas toujours facile de continuer à bien s’entendre avec nos cons pagnes ou nos cons joints, il faut faire des cons promis et con céder de prendre quelques cons primés pour faire passer la pilule.
Nous en sommes cons vaincus, il nous faut rester à la maison dans le con fort, se limiter à manger du con gelé et penser avec con passion à ceux moins bien lotis.
Bientôt tout ira mieux, le virus aura été con battu, voire même con vaincu. Mais restera la facture à payer, Il y a toujours la possibilité de la con quête mais soyez sûrs que nous serons alors tous cons fisqués."
Déconfinement des vieillards
C'est bien connu, à 70 ans on est fragiles. Et au nom du sacro-saint principe de précaution, il conviendra de prendre quelques marges, disons 5 ans. Voici donc en avant-première, quelques idées intéressantes qui m'ont été transmises par un autre vieillard, mon prédécesseur LF :
> .... suite aux décisions prévues par les autorités (sous réserve de confirmation en mai...) les vieillards de plus de 65 ans survivants à la pandémie du coronavirus ne pourront, du 11/05 au 31/12/2020, circuler sur la voie publique que vêtus de la tenue réglementaire suivant le modèle ci-joint proposé par un gilet jaune, accompagné de l'attestation de déplacement dérogatoire, de la CNI et du portable de géolocalisation.
> Cet équipement sera complété, courant mai 2020, de la crécelle des lépreux du Moyen Âge en rupture de stock actuellement chez Amazon mais en attente de livraison car en cours de fabrication en Chine suite à délocalisation en 2016.
> Cette tenue est également obligatoire à l'extérieur pour l'ensemble des élus nationaux (Parlement, Sénat), régionaux et municipaux de plus de 65 ans...
Le texte d'un bridgeur
Chers amis.
Ça tombe à PIQUE,je voulais vous dire de ne pas faire d'IMPASSE sur votre santé quand, TRÈFLE de plaisanterie, j'ai reçu cette DÉCLARATION :
Nous traversons une période difficile et la majeure partie d'entre nous, sinon la totalité, a à coeur de retrouver au plus vite le chemin du club. Malheureusement le temps passe lentement mais patience, nous en viendrons à bout...
Mon but n'est pas nécessairement de vous alerter sur les risques, mais pour faire barrage au virus je pense tout de même qu'il faut se tenir à carreau. Vous connaissez tous les gestes pour s'en affranchir : se laver les mains régulièrement, éternuer dans sa manche, squeezer les sorties non indispensables. Voilà donc les clefs pour mieux nous défendre contre les effets néfastes de cette épidémie, changer la donne en quelque sorte.
En mettant tous ces atouts de notre côté nous pourrons gagner le match contre le coronavirus (non ce n'est pas un légionnaire romain dans Astérix), reprendre des couleurs et en sortir plus fort, comme un 2 "carreau".
Il ne faut pas se laisser abattre, pas renoncer mais garder le moral, ne pas couper les liens avec nos proches.
En attendant notre prochaine rencontre vous pouvez compter sur mon soutien.
Pensées profondes entendues par des pompiers
Un ancien pompier volontaire a compilé dans “Les perles du 18” ses plus beaux souvenirs de service. Une petite sélection qui tend à prouver que les pompiers sont des gens très patients. 1. "Mon mari est sous respirateur artificiel. Comme il est devenu très bruyant, je voulais savoir si je peux le débrancher pour la nuit ?" 2. "On est en randonnée sur le GR10, au sentier des Crêtes. On pique-niquait et mon beau-frère s'est fait mordre par un petit serpent. On l'a allongé, mais il ne se sent pas très bien. On doit faire quoi, on n'a rien pris : pas de trousse de secours, pas d'aspi-venin... vous nous conseillez de le sucer ou bien ?" 3. "Je vous téléphone pour avoir des nouvelles de mon voisin. On me dit qu'un médecin est venu hier soir et que vous l'avez transporté ensuite à la morgue. Alors, dites-moi, c'est grave ce qu'il a ?" 4. "Nous sommes une famille de quatre personnes, tous non-fumeurs. Est-ce qu'on doit quand même installer un détecteur de fumée ?" 5. "Bonjour, c'est le collège Jules Ferry. On a un gamin qui est tombé au gymnase. Apparemment, il s'est lustré l'épaule." 6. "Vous êtes à quelle adresse Mademoiselle, quelle ville, quel arrêt de bus ? 7. "Combien ça coûterait pour qu'une ambulance de chez vous vienne nous chercher dimanche matin, vers 7 heures, à la sortie du Macumba ?" 8. "J'ai fait une chute à ski hier. Depuis j'ai une douleur intercoïtale." 9. "Mon père se déplace avec difficulté depuis qu'il s'est cassé le col de l'utérus l'année dernière." 10. "Je m'excuse de vous déranger mais je suis sur l'autoroute en direction de Bayonne. Je suis sur la bande d'arrêt d'urgence. Je viens de m'apercevoir que j'ai oublié mon fils à la station-service. Est-ce que je fais marche arrière ou bien vous me le ramenez ?" 11. "C'est pas méchant. Ça saigne quasiment pas. C'est vraiment un petit trou de balle. On peut à peine y mettre un doigt !" 12. "J'appelle pour remercier vos collègues qui ont participé au décès de mon épouse hier après-midi. Ils ont été remarquables. Ça fait du bien dans ces circonstances." 13. "J'ai été opéré cet hiver de la tyrolienne. 14. "Vous imaginez ? C'est le deuxième accident mortel que je subis en moins d'un an !" 15. "Ici, l'imprimerie Legrand. On a deux employés qui sont coincés depuis trente-cinq minutes dans le local de reproduction ! Impossible de les faire sortir !" 16. "Est-ce que je peux vous passer mon fils ? Ce petit con redouble sa 5ème et ne fout rien au collège. Vous pourriez lui dire que, s'il continue comme ça, il va finir pompier à s'occuper de la merde des autres ?" 17. " Avez-vous des antécédents médicaux ? 18. "Venez vite, s'il vous plaît je me suis suicidé."
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Apophtegmes
APOPHTEGME : (prononcer « apoftègme ») : un APOPHTEGME est un précepte, une sentence, une parole mémorable ayant valeur de maxime.
Si le mot « apophtegme » est difficile à prononcer ou à écrire, il devient un plaisir quand on en lit un !
Quelques exemples ....
L'enfant est un fruit qu'on fit. (Leo Campion)
Dis-moi qui tu fréquentes, je te dirai qui tu hais. (Francis Blanche)
Quand il y a une catastrophe, si on évacue les femmes et les enfants d'abord, c'est juste pour pouvoir réfléchir à une solution en silence. (Winston Churchill)
La tolérance, c'est quand on connaît des cons et qu'on ne dit pas les noms. (Michel Audiard)
L’expérience est l’addition de nos erreurs.
C’est mathématique : Un cocu est un entier qui perd sa moitié pour un tiers. (Jean Carmet)
Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet. (G. Courteline)
Tout le monde pense ; seuls les intellectuels s’en vantent. (Philippe Bouvard)
Le jour ou Microsoft vendra quelque chose qui ne se plante pas, je parie que ce sera un clou.
La chute n’est pas un échec. L’échec c’est de rester là où on est tombé. (Socrate)
"Parlement"… mot étrange formé de "parler" et "mentir". (Pierre Desproges).
Quand un couple se surveille, on peut parler de "communauté réduite aux aguets".
Lorsque un minable attaque un autre minable, il faut s’attendre à "une guerre interminable".
Mieux vaut être une vraie croyante qu’une fausse sceptique.
Mieux vaut être un papa au rhum qu’un gâteux sec.
N'attendez pas la solution de vos problèmes des hommes politiques puisque ce sont eux qui en sont la cause. (Alain Madelin)
Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. (J-B. Bossuet)
Pardonner, c’est refuser de rester une victime.
On peut donner le bonheur sans l’avoir ; c’est comme cela qu’on l’acquiert. (Voltaire)
D'une auditrice RTL
" Ce confinement va nous rendre fous, quand ce sera fini il faudra tous nous enfermer !"
Comment allez-vous ?
Relayé par ANMONM31
Trouverez-vous des lignes pour compléter ?
Je vous livre ci-dessous quelques réponses :
*Œdipe* : La question est complexe.
*Socrate* : Je ne sais pas.
*Hippocrate* : Tant qu’on a la santé.
*Descartes* : Bien, je pense.
*Pascal* : Et vous ? Bien je parie.
*Galilée* : Ça tourne rond.
*Vivaldi* : Ça dépend des saisons.
*Newton* : La question tombe à pic !
*Spinoza* : Bien en substance.
*Shakespeare* : Comme il vous plaira.
*Franklin* : Du tonnerre !
*Robespierre* : Vous perdez la tête !
*Marat* : Ça baigne !
*Casanova* : Tout le plaisir est pour moi.
*Pythagore* : Tout est d’équerre.
*Beethoven* : En sourdine.
*Sade* : Foutrement bien.
*D’Alembert et Diderot* : Impossible de répondre en deux mots.
*Kant* : Question critique.
*Hegel* : Au total, bien.
*Schopenhauer* : Ce n’est pas la volonté qui manque.
*Marx* : Ça ira mieux demain.
*Paganini* : Allegro ma non troppo.
*Darwin* : On s’adapte …
*Nietzsche* : Au-delà de bien, merci.
*Proust* : Donnons du temps au temps.
*Marie Curie* : Je suis radieuse !
*Dracula* : J’ai de la veine
*Picasso* : Ça dépend des périodes.
*Freud* : Et vous ?
*Camus* : La question est absurde.
*Cyrano* : A vue de nez, bien.
*Poe* : Extraordinairement bien.
*Einstein* : Relativement bien.
*Léonard de Vinci*, lui, se contente de sourire...
ET VOUS ?
Cent mille milliards de poèmes
A la manière de Raymond Queneau, 1961. Il a construit 10 possibilités pour chacun des 14 vers d'un sonnet, et on tire au sort 14 fois... Cela fait beaucoup de poèmes : 10 puissance 14, 1E14, ou encore cent mille milliards. Et tout cela respecte les rimes, et autant que possible la syntaxe, avec des enchaînements amusants. Voilà ce que ça donne.
De Queneau j'ai gardé le principe, 5 des 6 rimes (sauf celle en ise remplacée par us) mais sans réutiliser les mêmes mots que lui. J'ai adopté la forme plus classique des quatrains avec rimes en ABBA plutôt que son ABAB qui fait un peu marche au pas. Et le contenu, sauf quelques clins d'oeil du rigolothérapeute, est résolument "thématique" C19 alors que l'original est plutôt de type "cadavre exquis" avec des vers qui justement n'ont rien à voir. Voilà 4 jours de boulot, mais pour 1E14 poèmes... MD, J+20.
Réinitialisez la page pour avoir un nouveau poème, rien que pour vous !
Il était une fois un coronavirus,
Faut-il pas préférer les quenelles à Queneau ?
J'ai mon télétravail au milieu des marmots,
Le confinement aussi aura son terminus.
Sans sursis ça c'est sûr, si l'on sait cette astuce,
En pantoufles plutôt qu'en chaussures de croco,
Mais pourquoi donc offrir des perles aux pourceaux,
Les huiles essentielles et puis l'eucalyptus.
Nous n'avons plus de pain, il reste des biscottes,
Et le gouvernement toujours plus nous dorlote,
Si l'espace est restreint, le temps nous appartient .
Ah si nous avions eu assez de masques en stock !
Il nous faudra rester cloîtrés comme des schnocks,
Encore quelques mois pour sortir du pétrin.
poème 00 896 805 663 901
Contrepèteries confinées ou virales...
On reçoit beaucoup de messages ces temps-ci, y compris des messages par vers.
Je n'ai pas reçu une seule contrepèterie. Amis de la culture, il était temps de pallier cette absence, et comme on trouve de tout aux galeries Internet, en voici quelques-unes adaptées aux circonstances... Forcément c'est le style contrepèterie, un peu lourd, âmes sensibles s'abstenir.
Génial, j'ai bien passé 4 heures à trouver et maîtriser comment modifier un texte en survolant avec la souris "comme un vol de souris hors du charnier natal", merci Corona, caramba !
Survolez le texte avec le pointeur et vous aurez l'indice : les groupes de lettres à permuter seront surlignés, pour un résultat phonétique (je ne vois pas ce qu'un faune a d'éthique mais c'est une autre histoire).
Et tant pis si mon entrain gêne !
On est dans le tracas jusqu'au cou.
Essuie ça vite et bien.
La jeune fille tousse en se mouchant.
C'est la cure du foie : des nouilles encore, et de belles frites.
Ma contribution de contrepéteur débutant, en bien plus convenable que les précédentes mais moins rigolo... Je vais essayer de faire mieux, et un copain m'a transmis la bible de contrepèteries...
Dans le seizième, même les cons sont raffinés.
A Memphis, le Russe est confiné avec un Viking.
Ce vent russe vidange (les Ehpad)
Les Russes craignent le vinaigre.
Le Russe fut victime d'une attaque de vipère.
Cyrus craint les virils.
Le Russe transporte des vinyles.
Dauphiné : beaucoup de combes.
Et puis, à la limite de l'anagramme et la contrepèterie, déjà sur ce site : Je veux éviter les conaroviruscoronavirus
Poème en "us"
MD, J+15. Pour rimer en "rus" avec virus, il n'y en aurait pas assez.
En "us" c'est plus facile, voilà une version assez complète, je n'ai pas pu caser quibus, prospectus, processus, focus, mucus, Belarus, prépuce et... cunnilingus, et quelques autres, Olive et Marius, Dreyfus et Emmaüs. Mais j'en ai trouvé qui n'étaient pas sur le site dico de rimes, la la lère.
Bon et ben voilà trois heures de passées.
Comme disait Confucius à son diplodocus :
« Enfin un stimulus qui donne du tonus ! »
Je vois comme un rictus… Eh motus les gugusses !
Plutôt que le blocus, consensus mordicus…
Feuilles mortes
Vers 1946-49, Prévert et Kosma, revu MD, J+14, 2020
Modifié J+15 en plus positif à la demande de mon fils parisien. Et les poubelles papier ne sont pas bleues à Paris, tant pis, ils n'ont qu'à changer la couleur
Oh ! je voudrais tant que tu te souviennes
Des jours heureux où nous étions sortis.
En ce temps-là la vie était plus belle,
Et la maison plus tranquille qu'aujourd'hui.
Les coloriages se ramassent à la pelle.
On se sent un peu prisonniers...
Les coloriages se ramassent à la pelle,
Les bricolages et les peintures aussi
Et la poubelle bleue les emporte
On a le moral qui faiblit
On se sent un peu prisonniers
Que nous est-il donc arrivé ?
C'est un virus qui nous rassemble,
Toi, confinée, moi confiné
Nous vivons tous les deux ensemble,
Toi, confinée, moi confiné.
Et dans notre appart au sixième,
Les enfants cuisinent aujourd’hui
On va bientôt se mettre à table
Puisque nous sommes tous réunis...
"Tracts" Gallimard 1 à 10
Les éditions Gallimard publient une série de petits textes d'écrivains, sur la crise C19.
On peut les télécharger gratuitement en période de confinement sur le site https://tracts.gallimard.fr/fr/pages/tracts-de-crise
En créant un compte, choisissant le format pdf ou epub, en le mettant dans le panier, et en allant ensuite voir le document en ligne ou en téléchargement.
C'est vrai qu'on a du temps, mais pour des docs d'une ou deux pages, c'est beaucoup de manipulations. Un lecteur de ce site, AdL, a gentiment fait un paquet de 10.
Changement d'heure
Eh oui, dimanche, subrepticement pendant que tout le monde dormait, ON NOUS A VOLÉ UNE HEURE.
Bon, OK, les ordis, tablettes, téléphones, boxes se sont réglés tout seuls.
Mais ce dimanche matin, il m'a fallu avancer les 4 pendules mécaniques anciennes, d'origine familiale sauf une.
Et ma montre, avec l'appli GPS-TEST du smartphone qui permet entre autres d'avoir l'heure exacte : moi j'aime bien être à l'heure, minute, seconde... c'est pas parce qu'on n'a plus aucun rendez-vous qu'il faut se négliger.
Et j'ai réglé la cafetière programmable, et deux trois pendules gadgets.
Plus difficile, le micro-ondes : pour initialiser l'heure il faut couper le courant en enlevant la prise difficilement accessible ou bien au compteur, il faut aller dans le garage.
Mon réveil radio-piloté branché sur un observatoire en Allemagne ne capte pas bien à l'intérieur de ma "toulousaine", il m'a fallu enlever/remettre les piles et le sortir dans le jardin.
"Que-de-travail" comme dit la chanson.
Alors j'espère qu'un grand mouvement populaire fera remonter à nos gouvernants :
Même confinés, on n'a pas de temps à perdre... on n'y arrive plus, c'est trop...
Le policier et le promeneur
D'après La Fontaine, le loup et l'agneau 1668, revisité MD à J+11
La raison de la loi est toujours la meilleure…
Pour occuper une petite heure,
Un promeneur se baladait
Le nez au vent et le cœur pur.
Un flic survint alors, qui passait en voiture,
Et par hasard en ces lieux circulait.
« Vous êtes bien hardi de tenter le passage
— Lui dit cet agent sans ambages —,
Montrez-moi, je vous prie, une pièce d’identité ! »
« Oh Monsieur, s’il vous plaît, par pitié, écoutez…
Ne vous mettez pas en colère ;
Voyez comme je suis solitaire
Lorsque je sors, me promenant
Entre deux champs,
Plus de vingt pas de tout humain ;
Et bien sûr par ailleurs, et de toute façon,
Je suis tout près de ma maison… »
« J’insiste, sans vouloir vous paraître mesquin,
Mais il faut, vous savez, une dérogation ! »
« Comment l'aurais-je faite, je n’ai plus de papier...
Mes enfants m’ont tout pris pour pouvoir dessiner
Et s’occuper à la maison.
Je n'en ai point, hélas, d’attestation... »
« Alors votre compte est bon,
Je dresse une contravention. »
Depuis le temps que ça le démange,
Le brave agent de la police
Sort son carnet, sourit aux anges :
« C’est cent trente-cinq, plus le service ! »
Anagrammes
Le CORONAVIRUS, ne pas confondre avec le VIRUSOCONAR
Voilà une anagramme genre contrepèterie, phonétique, pas très rigoureuse. Alors j’ai cherché des phrases où les 11 lettres maudites se trouvent à la suite, avec un minimum de sens, et si possible en constituant des mots entiers. Vous pourrez essayer de caser dans la conversation :
La pandémie est arrivée dans le Nord, il y a déjà un CORON A VIRUS.
Incroyable cela vient naturellement, et dans l'ordre, sûrement un signe du ciel.
Avec notre stock de papier, nous COUVRIRONS A peine nos "besoins".
J’espère que le malade COUVRIRA SON visage.
(A la toulousaine…) Tu m’OUVRIRAS, CON…
Je suis RAVI... COURONS un kilomètre.
Je me sens tout RACORNI, VOUS pas ?
Les pieds, on va les AVOIR CORNUS.
Bientôt déconfinés, nous COURRONS VIA les bois et les rues.
Range les pâtes : nous OUVRIRONS CA dès qu’il faudra.
COURS, VAIRON ! dit le maître à son chien aux yeux bizarres.
Et plus capillotractés ou avec des portions de mots :
S’il le fallait, nous COURRIONS… VA savoir. Conditionnel peu habituel du verbe courir, j'ai vérifié mais c'est bizarre. Je courrais, au singulier.
Tu me CROIRAS, NOUVeau venu ?
Le bateau de la COUR, AVIRONS dorés, dépassa tous les autres.
Je ne pensais pas que nous AURIONS CORVée aujourd’hui.
Comme dit le proverbe : NOURRIS AVOCat, le juge te le rendra.
Menu du jour : CARVI, OURSON.
Intérêt de la télémédecine pour les patients angoissés
Le docteur (avec un masque devant son écran) : bonjour Monsieur
Le patient (avec un masque) : bonjour docteur. Mais je vous reconnais, vous m’avez soigné quand j’étais petit. Alors vous avez repris du service, vous vous êtes mis à la télémédecine, vous aussi…
Le docteur : hé oui je m’adapte au progrès. Qu’est qui ne va pas ?
Le patient : vous savez, on ne parle plus que de ça dans les média, alors ça m’angoisse et j’essaie d’en savoir plus, alors je lis beaucoup. J’ai peur d’avoir attrapé le SARS-Co-V2
Le docteur : le quoi ?
Le patient : le coronavirus quoi !
Le docteur : ah oui
Le patient : j’ai peur d’avoir la « CoronaVirus Infectious Disease ».
Le docteur : la quoi ?
Le patient : la COVID-19 quoi !
Le docteur : vous en savez des choses. Que ressentez-vous exactement ?
Le patient : je suis angoissé mais je n’ai ni fièvre, ni toux, ni fatigue, ni maux de tête, ni souffle court et je n’ai pas non plus le dernier signe qui vient de sortir, vous savez les troubles de l’odorat. En fait, je n’ai rien mais je suis angoissé.
Le docteur : bon je vois. Je vais quand même vous ausculter. Plaquez-vous bien contre l’écran de l’ordinateur. (Le médecin sort son stéthoscope et l’applique en plusieurs points sur l’écran de son ordinateur). Je n’entends rien d’anormal. Vous êtes en parfaite santé.
Le patient : merci de me rassurer docteur, je suis tellement angoissé. Est-ce que vous me prescrivez quelque chose ?
Le docteur : oui bien sûr. Je vous prescris pendant au moins 3 semaines un confinement strict ! Vous m’entendez bien : un confinement strict et surtout n’appelez pas le 15. Vous pouvez continuer à regarder les médias mais arrêtez de lire sur le…, comment vous l’appelez ?
Le patient : le SARS-Co-V2 et la COVID-19
Le docteur : ah oui ! Allez au revoir Monsieur ne vous inquiétez pas et n’oubliez pas : confinement strict !
Auteur : docteur GD
Citations
Quelques-unes d'actualité. Patrick Besson (Le Point, 26 mars)
"Les lecteurs et les amoureux, grands profiteurs du confinement."
"Le rêve vert d'Anne Hidalgo : à déplacement zéro, pollution nulle."
"Le bonheur provisoire des familles habitant au-dessus d'un bar."
"Le confinement, en nous privant de l'espace, nous restitue le temps."
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Autre rumeur
(Reçu en image, merci Thibault, mais c'est un peu long pour les 4 secondes du diaporama, on dirait du Proust, je recopie...)
Message d'un ami bien renseigné dont la soeur est pote avec un gars qui a pour ami d'enfance une meuf qui bosse chez Burger King Saint-Michel et qui sert souvent un type qui est dentiste dans le coin et qui s'occupe d'une dame qui souffre de gingivites aiguës et qui bosse dans un bureau en face du Sénat, et de son bureau elle peut voir dedans avec ses jumelles et elle sait lire sur les lèvres et hier ils auraient dit qu'en gros à partir de mardi 8h on devrait sortir de chez nous entièrement nus pour faire nos courses car le virus fusionne avec le coton.
Donc voilà, vous êtes prévenus !
L'Univers et le Virus
Dialogue entre l'Univers et un Virus. Excusez-moi, c'est un peu sérieux. Source inconnue.
LIre, lire...
“Ne nous racontons pas de fables (de La Fontaine) !
Après Notre-Dame de Paris (Victor Hugo),
un virus s’abat maintenant sur notre monde moderne et sur la Condition Humaine (André Malraux) ;
la règle de mise est le CONFINEMENT, tant qu’il est possible, loin des Fleurs du Mal (Charles Beaudelaire).
Certains s’arrogent le rôle de Misérables (Victor Hugo)
et craignent de s’ennuyer à domicile, mais peut-être est-il temps de LIRE, LIRE et LIRE encore, dans un Huis clos (Jean-Paul Sartre) bien au chaud,
pour éviter Une Saison en Enfer (Arthur Rimbaud),
avec à ses côtés, épouse ou Bel-Ami (Guy de Maupassant),
fille ou bien fiston démuni sans école, un Petit Prince (Antoine de Saint-Exupery) ou sa sœur.
Ne laissez entrer aucun Etranger (Albert Camus),
aucun Faux Monnayeur (André Gide),
de peur qu’ils aient Les Mains sales (Jean-Paul Sartre),
n’entretenez aucune Liaison Dangereuse (Choderlos de Laclos),
même si c’est surtout du baiser qu’il faut se prémunir - On ne badine pas avec l’Amour (Alfred de Musset) !
Bien à l’abri chez soi, laissons passer le danger, s’écouler l’Ecume des jours (Boris Vian),
gardons La Peste (Albert Camus) à distance !
A la télé, nous avons observé Rome et ses rues vides, nous allons à coup sûr découvrir le Spleen de Paris (Charles Beaudelaire).
Nous avons vu la Bourse connaître La Chute (Albert Camus).
Ne soyons pas Candide mais restons Optimiste (Voltaire),
on en a sacrément besoin. Je vous garantis ensuite La Promesse de l’Aube (Romain Gary),
et prenons un peu de repos malgré tout, parce qu’après, Autant en emporte le Vent (Margaret Mitchell),
les entreprises seront A la Recherche du Temps Perdu (Marcel Proust), et il faudra mettre un bon coup de collier !"
Par Philippe Bourdin - Auteur
Rumeurs
De source généralement bien informée, voici deux informations à prendre avec les précautions qui s'imposent, notamment la distanciation.
Il serait envisagé une SUSPENSION temporaire et exceptionnelle du confinement, le dimanche 29 mars entre 2h et 3h du matin. A l'intérieur de ce créneau horaire, qui devra être strictement respecté, les confinés auront la possibilité de sortir sans attestation de déplacement dérogatoire, et aucun contrôle ne sera effectué. Nous ne serons donc confinés que pendant 23 heures ce dimanche 29 mars, positivons ! Cette mesure ne s'applique pas dans les DOM/TOM.
On aurait déjà noté une corrélation significative entre la mesure de confinement, qui ne date pourtant que de 8 jours, et le nombre d'accidents de la route. Cette mesure semble se révéler beaucoup plus efficace que le passage de la limitation de vitesse à 80 km/h sur le réseau secondaire, de plus elle ne nécessite pas la modification des panneaux de signalisation et donc est génératrice d'économies. Un Haut Commissaire à la Statistique Routière du Confinement (HCSRC) va être nommé, qui avec son équipe devra étudier de près cette corrélation et proposer au gouvernement les mesures qui s'imposeront si elle devait être vérifiée.
Merci de votre attention.
Faut confiner
Faut Confiner (d’après Henri Salvador-Boris Vian 1958, version MD J+7, 24 mars)
Un ptit coup de nostalgie, ça peut pas faire de mal...
La musique pour le karaoké https://www.youtube.com/watch?v=sVDAb7-PXf8
Pour la suite : CLIC sur le bouton vert
Tout va très bien
D'après le grand succès de Ray Ventura et Paul Misraki, 1935, Version MD, J+5, 22 mars.
Le thème date... des Romains, merci Wikipedia.
Pour le chanter en karaoké : https://www.youtube.com/watch?v=sQSZhX2Ispw
Pour la suite : CLIC sur le bouton vert,
CONFidences d'un CONFiné
Suite à la CONFLAGRATION virale à laquelle nous sommes CONFRONTÉS, je vous CONFIE quelques CONFIDENCES pour vous mettre en CONFORMITÉ avec la CONFIGURATION de CONFINEMENT.
Evitez les CONFÉRENCES. Ni carnaval ni CONFETTI tant que le C19 est à nos CONFINS. Les achats à CONFOrama, la CONFIRMATION du neveu de CONFOLENS, ou votre séjour à CONFLENT ou CONFLANS, tout cela sera pour plus tard. Et l’exposition de COROT N’A qu’à attendre.
Restez zen. CONFECTIONNEZ des CONFITURES, aussi bonnes que celles des CONFISEURS CONFIRMÉS par leur CONFÉDÉRATION ; ou pourquoi pas des CONFITS… avant que le virus de la grippe aviaire ne reprenne son tour.
Un peu de CONFORMISME… Gaulois irréductibles, il est temps QU’ON Fasse le nécessaire et QU’ON FIXe ce maudit virus. Comme disait sûrement CONFUCIUS à ses CONFIDENTS : Le sage doit perdre un peu de CONFORT pour ne pas ajouter de la CONFUSION.
Gardons CONFIANCE, consœurs et CONFRÈRES !
Ne rejoignez pas ceux qui CONFLUENT de manière CONFLICTUELLE vers les boutiques pour remplir leurs CONFITURIERS ! Sans CONFITEOR ni CONFESSION, Ils devraient faire l’objet d’une CONFISCATION et en seraient bien DÉCONFITS.
CONFER Brassens, expliQUONS FINEment aux c… caducs et c… débutants : ne CONFONDEZ pas. Tout le monde ne peut pas être finaud, alors évitons d’être finis puisqu’ in fine nous sommes tous des CONFINÉS.
MD, J+1, 18 mars